WARNING !

ATTENTION !

Ce site est entièrement consacré au YAOI, YURI.
Il traite donc de l'homosexualité masculine et féminine et peut contenir des fichiers à caractère érotique.
Si vous n'êtes pas à l'aise avec ce sujet ou si vous êtes mineurs, veuillez prendre la sortie la plus proche.

Profil

Hello tout le monde !

For the moment :

Voila ~~ Voila ... C'est la période des exams... Mais je me remet activement au travail, dès que j'ai un peu de temps ... Là, je suis en train de préparer une début de fiction Yuri.

C'est "Amours lycéennes" qui m'a motivé à écrire ma propre fiction ... (Je tiens à remercier Natsuko, qui fait vraiment du bon travail !). Si vous avez un peu de temps, passer voir son blog ... Ici

Je stresse comme une malade ... J'ai donné mon adresse de blog à mon voisin de classe ... (Oui Oui, pour moi, mes proches ne sont pas au courant de tout ça...) Bref ... J'ai un peu peur de sa réaction ...

Mais bon ... Je lui souhaite quand même un bon accueil ici ... ^^

Bon ... Je bosse dur là. Je vous laisse !
Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 21:20
Hello les gens ... Non, ce n'est pas un nouvel article, mais plutôt un gros coups de gueule contre les homophobes... Je viens de finir un épisode de Grey's Anatomy, et j'en ressort encore toute chamboulée...

Je vous laisse donc voir par vous même.


http://www.dailymotion.com/video/x5gmxt_greys-anatomy-gay-soldiers_shortfilms



(Je n'arrive pas à configurer la vidéo pour qu'elle soit visible sur mon blog)


Bien voila... Ce couple est merveilleux... Ils sont beaux, et ils s'aiment. Seulement, la maladie de Todd foire tout. >.<

Je suis quand même contente de la réaction, bien qu'un peu tardive du paternel...



Hannnnnnnnnnnn ...


Personnellement,


Je me remet activement au travail, étant donné que demain, c'est mon dernier jour d'examen. Donc, là, je bosse sur un GRANNNNNND projet d'écriture, qui aurait comme thème principal la prostitution...  Hannn ! Ca fait peur ?



Bon, à demain les girls ! (Et le petit nombre de Boys qui viennent, je vous embrasse !)









Par Yasmine - Publié dans : Petits potins
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 16:56

Il faisait nuit noire. Seuls les lampadaires qui se dressaient devant nous, éclairaient la petite ruelle que nous traversions. Nous, William et moi. Je serrais sa main fortement contre la mienne, en maudissant notre mère de nous avoir laissé seuls, cette fois encore. Plus petit que moi, il était pourtant le plus fort. Au fond, c’était moi qui avais peur constamment, et c’est lui, qui, à chaque fois, me serrait dans ses bras réconfortants, et calmait mes peurs et mes craintes. Cette fois ci, encore, même si c’était moi qui semblais mener la marche en lui tirant le bras, je ne cessais de fuir, fuir cet endroit qui m’inconvenait tant. Sortis d’une soirée trop arrosée à mon goût, et ou je n’y avais pas ma place, nous nous demandions si notre mère viendrait nous chercher, comme promis. J’avais attendu une demi heure, sous la fine lumière du réverbère, quand un inconnu s’était approché, et m’avait glissé à l’oreille, qu’une dame aux caractéristiques semblables à celle de Ma, avait attendu, plus d’une heure, en criant comme une forcenée… Cela me fit rire, et l’inconnu m’avait suivi dans ma joie. Peut-être était-ce l’alcool…  Je ne savais plus. Je remerciai alors cet individu aux caractéristiques étranges, avant d’appeler William, de lui attraper la main, la serrant fort contre moi, avant de commencer cette marche vers notre maison.

 

Je ne voulais pas avouer que j’avais peur, dans le noir, là ou me hantaient les fantômes, les monstres et les zombies… Les rêves qui m’effrayaient le plus, et me frustraient également par l’horreur déchaînée qui en faisait partie. Il y faisait jour, j’étais enfant, et un autre gamin s’approchait de moi, l’air tremblotant et le visage livide. Je m’approchais, et son regard se faisait plus sûr, jusqu'à ce qu’il ne me fonce dessus et m’assomme. C’était bête… Je le savais, pourtant cette histoire hantait la plupart de mes nuits. Peut être était ce déjà passé ? Un mauvais souvenir d’enfance, ou alors un rêve tout droit sortit de mes songes, je ne savais plus.

 

Mes courts cheveux de jais volaient au vent, et malgré mes lunettes, je ne distinguais réellement rien. Tant et si bien que quand nous entrâmes dans une sorte de bâtiment en construction étrange, je n’y fis pas aussi attention qu’il n’y fallut… William m’avait doucement déclaré que c’était un raccourci, et que nous rentrerions plus vite, et nous ne mourrions pas de froid, seuls dans la rue. C’était vrai. Ce bâtiment semblait être d’une longueur étonnante, au plus nous avancions, et je ne distinguais toujours rien. Pourtant, quelques bruits et cris nous alertèrent, mais je ne voulais pas céder, je ne voulais pas y aller. Imaginez-vous… Moi mort de peur, tremblant comme une feuille, près à mouiller mon pantalon… Ah, c’est vrai … Je ne vous l’avais pas dit… Moi … C’est Eden. Un nom si beau pour une personne aussi incompétente que moi. William, lui, aurait bien mérité ce prénom, bien que le sien, évoquant une certaine noblesse aristocratique anglaise, ne lui retirait en rien sa prestance et son charme fou. Nous étions les complets opposés… J’étais grand, et plutôt fin, les cheveux noirs et les yeux bleus. Un visage androgyne, et les lèvres en cœur. Mon frère lui, était beau. Il était blond, plus petit que moi, les yeux verts, et un poids idéal, comparé au mien. Presque squelettique, je me noyais sous les vêtements larges, et épais, sous le grand dam de mon frère, qui m’avait, vainement essayé de faire changer de styles plusieurs fois. Personne, en nous voyant, n’aurait pu affirmer très certainement que nous étions frères, ni que nous ayons même une origine commune. Mon frère était beau, et moi, j’étais laid.

 

« William … J’ai peur… »

 

Murmurai-je alors, en voyant ces deux hommes en pleine bataille. L’un portait un couteau, et l’autre se débattait vainement, lui assenant quelques fois de grands coups, essayant de le blesser, voir même de le tuer, à ce que j’en connaissais. Les mots murmurés n’eurent pas l’effet escompté… Les deux hommes s’arrêtèrent, enfin l’un des deux hommes en particulier, celui qui s’était fait attaquer, à ce qui me semblait. Il fut donc touché par l’homme qui continuait ces coups de couteau, lui provoquant des entailles sévères, et du sang… Le sang n’était pas ma tasse de thé, je n’en raffolais pas des masses, et cela était tout le contraire, je ne supportais pas cette vue rouge à mes yeux. Je me serrai contre le corps chaud de mon frère, avant de fermer les yeux, priant pour que la situation dans laquelle nous nous trouvions, ne fût que rêves et horreur. L’inconnu au regard pervers, presque dégoûtant, s’avança vers nous, ayant finit son immonde travail qu’était de réduire à néant la vie qui semblait si intense dans le corps qui s’était agité quelques secondes auparavant. Je serrais William dans mes bras, en murmurant quelques paroles insensées, due à ma peur raisonnée et profonde de cet homme.

 

« Nous n’avons rien vu… »

 

Murmurai-je alors, tremblant comme une feuille. Mes larmes menaçaient de couler, et je retenais difficilement les sanglots dans ma gorge. Pourtant William, lui, ne cillait pas. Cet inconnu s’approchait dangereusement, et il restait en place. Comme avait il pu, à ce moment là… Se doutant un peu de ce qui se passerait… ? Je murmurais des « William » entre mes sanglots, le priant pour rentrer chez nous… Seulement, William restait planté là, comme hypnotisé par la situation, avant que l’homme ne s’approche, ne lui sourie de manière plus qu’horrible, et ne le poignarde, finalement. Mon souffle se coupa. Je ne bougeais plus, comme William, quelques instants plus tôt, comme si lors de ses secondes d’immobilité, il les avait passées à voir ce moment. Un meurtre horrible. Cet homme, énorme et barbu, d’où s’échappait une odeur nauséabonde, celle de l’alcool et des sèches, continuait son manège… Enfonçant l’arme en William … Devant mes yeux, où le choc fut immédiat. Non seulement la vue du sang me répugnait, mais sans compter l’identité de celui qui perdait son sang ! C’était mon frère. Je l’aimais ! Mon sang, ma chair, mon amour…

 

Je m’écroulai alors, vomissant mes tripes, puis fermant doucement les yeux, décrochant ainsi faiblement de la réalité… La réalité que William aurait si bien géré s’il avait été à ma place. Qu’aurait il fait en étant fils unique ? Je me posais alors cette question, tandis que le froid envahissait mon corps, me picorant les doigts, enhardissant mes membres… Doucement… Un à un… Je perdis alors connaissance à ce moment là, pensant que le gros porc ne retiendrait pas ses coups. Pourtant, je ne sentis rien de mal, mis à part une douce chaleur qui m'envahissait, me réchauffant doucement. 

 

***

 

Des doigts m’effleuraient, je ne pouvais dire combien, je ne pouvais dire où … Mes sens étaient embrumés, et ma tête me faisait mal. Je me demandais si c’était la boisson, et quand je me redressai, j’en eus ma réponse. Ma tête me faisait un mal de chien, rendant ma vue trouble et mon sens de l’équilibre sans dessus dessous… Il faisait noir. Étais-je mort ? Quelques secondes me suffirent soudain pour que je réponde honteusement, seul, à cette question aussi débile que les autres que je m’étais posé depuis ma naissance. Je ne pouvais distinguer personne, bien qu’ils soient proches.

 

« Qui êtes vous… »

 

Murmurai-je alors, espérant une réponse claire et nette. Quelques voix, tels des bruissements de vêtements et de papiers m’effrayèrent plus qu’autre chose. Je criais, et m’enfonçais dans les draps de qui semblait être un lit. J’entendis un claquement de porte, et puis une voix plus forte mais toujours aussi incompréhensible que les autres, hurler quelque chose… Etait-ce un monstre ? Et j’étais là son garde-manger … ? J’eus tellement peur que quand ses doigts m’effleurèrent l’épaule, je ne retins pas mes coups, et tapais brusquement la chair qui m’avait approché… J’entendis un hurlement sec, puis la porte se refermer, ou s’ouvrir dans un claquement sec. N’entendant plus rien, je découvris mon visage lentement, et glissai doucement sur le sol, roulant en boule, de manière à exposer la plus petite partie de moi possible… J’avançais vers la porte, doucement, avant de sentir quelques chose, ou plutôt quelqu’un, contre moi. Je pris de nouveau peur, et serrai mes membres les uns contre les autre. Je restais alors de longues minutes, sous cette présence, qui doucement, s’approcha encore plus près de moi, avant de s’asseoir et de caresser mes cheveux, à travers le fin tissu qui me couvrait le corps, que je sentais nu, sous le froid qui m’entourait. Ces caresses m’apaisèrent… Je me détendais doucement, tant et si bien que mon esprit s’envola vers la seule personne qui me tenait encore à cœur jusqu’à présent… William … A cette pensée, mes larmes ne purent s’empêcher de couler, pensant qu’à cet instant, si je n’avais été aussi inutile, j’aurais été dans ses bras…

 

« William … C’est toi ? »

 

Murmurai-je alors. Mais étais-je vraiment inutile au point d’être aussi affublé d’une idiotie monumentale ? Je venais de réaliser, que William aurait été dans une forte, voire totale incapacité d’être l’auteur de ces caresses… Qui descendait de plus en plus loin, caressant mon corps et mon dos sans honte… Moi je rougissais, et tentais de ne pas éprouver le moindre sentiment… Après tout… Seul William y avait eu droit… Après quelques longues minutes où je tremblais sous ses doigts experts, je sortis la tête, doucement, comme une petit souris sortant du trou longuement creusé. Mes mèches parsemaient mon visage, empêchant ainsi quiconque de voir ma laideur repoussante. Dehors, j’y croisais deux opalines vertes, comparables à celles de mon frère. Elles me regardèrent un instant, puis le doigt de mon vis-à-vis, vint caresser mon menton, puis mon front, frôlant mon visage mon visage, au passage, avant de soulever mes mèches de cheveux.

 

« Tu es sale… »

 

Murmura-t-il piteusement, avant de poser ses lèvres sur mon cou, et d’y mordiller brusquement le tout. Mon regard se vida soudain, avant que je ne sente un liquide chaud et pressant me couler sur la nuque et descendre le long de ma colonne vertébrale, longeant mon bassin et mourrant sur la courbure de mes reins. Je n’eus pas le temps de me demander ce qui se passait, que j’ouvris deux yeux ronds quand je vis qu’une autre paire d’yeux me regardait. Le nouvel arrivant semblait fâché, et moi, inconscient dans l’acte que je laissais faire faire, je ne pu qu’assister à l’engueulade. Mes yeux se fermaient doucement… Sentant que mes forcent me quittaient, j’essayais de me décrocher de ce corps pâle et livide.

 

« Gabriel … Nathaniel a dit qu’il t’interdit de goûter à son jouet… N’as-tu pas honte de désobéir ainsi à ton maître ? »

 

Ordonna le jeune homme pourtant si frêle face à la carrure imposante de l’étranger en face de lui. C’était pourtant le plus faible qui possédait un peu de pouvoir sur le plus costaud. Je rigolais plutôt doucement. Epris par les effluves d’alcool qui me restaient dans le sang, épris par ma morsure qu’il m’accordait. Alors je n’étais qu’un morceau de viande hein ? Je le savais… Peut être inconsciemment… Qui sait ? Où peut être de la même manière que William était resté figé, comme il avait connu l’heure de sa mort. 

 

« Nathaniel ne me résiste pas… Veux-tu donc bien te taire Paku »

 

Grogna alors l’homme, en continuant à s’acharner sur ma peau blanche. Quand je me sentis un peu moins nauséeux, je ne sais de quel fait, je repoussais vivement l’homme en face de moi. Deux longues canines dépaissaient de ses lèvres tendres. Il se recula alors, intrigué, avant de se lécher les lèvres, sur lesquelles un liquide rouge s’était déversé. Une minute plus tard, je compris alors que ce liquide rouge était bien du sang, et le mien en l’occurrence. Mon esprit redevint nauséeux, avant que le dit Paku, vienne à mon secours et ne m’empêche de vomir le contenu de mon estomac, s’il y restait encore quelque chose.

 

« Regarde son état maintenant… Je vais lui donner un bain, et le préparer pour la nuit de mercredi. »

 

Gabriel lui, s’éloigna, semblant s’être bien repu de mon sang. Qu’était à vrai dire ? Une sorte de monstre ? Je ne me posais pas plus de questions, me laissant porter calmement contre Paku, qui, dans un mouvement presque tendre, me serrait contre son torse et m’emmena me laver. Je restais la tête posée sur son cœur, tandis que, lorsque nous passâmes devant le miroir de la salle d’eau, j’aperçu quelqu’un qui n’étais pas moi, ou à vrai dire, pas exactement. Un visage plus fin, plus adouci. Les cheveux plus longs et surtout les quelques mèches qui se distinguaient des autres par leur couleur rouge flamboyante. Je me demandais alors si la personne que je voyais devant le miroir était réellement moi. Je clignais de yeux, et me rendis bien compte à l’évidence : Mon apparence avait changé, et je semblais avoir vieilli…

 

Paku me posa quasi maternellement contre la baignoire, et me reposa dans l’eau chaude et savonneuse. Inconsciemment je me relaxais. Bien que je ne sache pas réellement ou je me trouvais, et entouré de quelles bande de malades je serais ce soir. Cela faisait longtemps que je n’avais plus profité de la chaleur de l’eau, ma mère étant plutôt économe en nous forçant à utiliser l’eau froide. L’étrange serviteur me lava, passant ses mains sous l’eau savonneuse pour après me frotter le dos, ou laver mes cheveux gras. Quand il eut finit d’inspecter tout les recoins dans un silence d’or, il me sourit, et j’esquissais alors un brin de sourire, entre mes deux lèvres fines et roses, profitant de fermer les yeux et de me relaxer. C’était peut être juste un rêve… Je priais fortement que ce soit un rêve, pour une fois sortis de là, je puisse me retrouver à nouveau dans les bras pâles de William. Malheureusement, si c’en était un, il n’était pas près de finir ici, à mes plus grands regrets. Je jetais alors un coup d’œil à mon laveur, qui n’avait dit mot.

 

« Qui es-tu ? »

 

Demandais je, tandis qu’il me tendait une serviette, afin de m’enrouler autour, afin qu’il puisse me sécher. J’aurais désiré le faire moi-même, pudique et prude avec le corps que j’avais, mais mes forces m’avaient quittés depuis longtemps, et il semblait que cela ne le dérangeait pas plus que cela. Il ouvrit ensuite les yeux, insensiblement à ma question, avant de répondre tel un automate, qu’il était serviteur de Nathaniel. Ce nom résonnait à mes oreilles comme un son de cloche. J’ai toujours aimé les prénoms religieux, et Nathaniel était à présent mon préféré. C’était le nom d’un ange, et inconsciemment je me disais que peut être mon sauveur en était un aussi.

 

« Qui est Nathaniel… »

 

Murmurais-je alors, avant de me faire couper par une voix chaude et grave, qui me fit frissonner. Elle ordonna à Paku de sortir, et je souffris alors de cette perte. Je ne me sentais pas prêt à me couper du seul être qui me semblait sain d’esprit ici. Mais pourtant le bon serviteur nous laissa, et un homme, aux vêtements sombres et moulants, apparu donc en ma vision. Les traits plutôt fins, mais dégageant quelque chose de très viril, une coupe de cheveux un peu vieillotte, mais qui lui allait à ravir. L’homme s’avança, et se mis à ma hauteur, posant ses genoux près de mes pieds, s’accroupissant, en attrapant l’essuie en mousse, commençant ainsi à me sécher. Ses mains épongeaient mon corps, et son regard, lui, le dévorait. Je ne m’y connaissais en rien dans les liaisons amoureuses, et en passe de mes dix-sept ans de vie, je me voyais rougir sur les attouchements d’autrui. Il n’épongeait plus à présent, il caressait. Passant ses mains délicatement sur mes épaules, me dévorant des yeux comme un enfant le soir de Noël, reluquant des yeux le cadeau désiré. Dans l’histoire, moi j’étais le malheureux cadeau. Pourtant, quelque chose dans son regard ne m’effrayait pas. Peut être son sourire qui en aurait fait craqué plus d’une… Ou peut être ses fossettes qui se creusaient alors quand il semblait réfléchir… Je ne savais pas, où plutôt je ne voulais pas savoir. Cet homme m’attirait ostensiblement, en me caressant, et en compressant son regard sur le mien, comme cela. Je me laissais faire tendrement, jusqu'à ce que ces doigts n’arpentent un tout autre côté. L’inconnu caressa mes cuisses offertes, avant de prolonger le mouvement jusqu'à toucher ma virilité qui avait décidé de faire des siennes, malheureusement.

 

« Tu aimes ? »

 

Murmura-t-il alors, entre ses deux lèvres chaudes et gourmandes, auxquelles tout à coup, j’avais envie de faire toutes les folies du monde. Mais je n’étais pas comme cela. Je n’avais encore jamais eu de relations, et voir ainsi penché sur moi un magnifique jeune homme me caressant me laissait entrevoir une quantité indéfinissable de questions. Pourquoi s’intéressait-il à moi ? Que lui prenait-il … ? Mes questions ne continuèrent que très peu de temps, juste le temps que sa main effleure ma virilité tendue, que je voulais à tout prix contrôler. Je détournais le regard, depuis quelques minutes déjà, du sien, qui essaya désespérément de trouver réponse à se question. Il ne s’attarda pas longtemps sur celle-ci, préférant la courbure de mes reins, ou mes fesses blanches… Je le regardais, essayant de songer son regard pour y trouver la moindre sensation, la moindre intention qu’il aurait eu envers moi … Mais ces yeux reflétaient seulement le désir, l’envie, et la peur d’être surpris. Il glissa ses lèvres tout contre moi, et dans un soupir las, je mordillais doucement son cou, me laissant aller aux vas et viens qu’il offrait à mon intimité. Fermant les yeux, je ne remarquais rien, et je griffais ses épaules larges à travers le fin tissu de son sweater noir. Un bruit sourd sur la porte nous indiqua que nous n’étions à présent plus seuls. Gabriel nous regardait, enlacés, moi, à demi conscient, l’excitation au maximum, fermant les yeux sous les vagues de plaisir de cet ange noir, et lui, que je pensais très intéressé par notre échange.

 

« Je suis revenu … »

 

Appela alors l’homme, ou plutôt la créature qui m’avait mordu un peu plutôt, m’effrayant encore comme jamais. Je me serrais alors contre le corps froid de mon maître, cachant mon visage du regard étrange et perturbateur de Gabriel. Nathaniel sembla comprendre, et me caressa le dos du bout des doigts, et resserrant son emprise sur mon corps.

 

« Il semble que tu aies profité de ce qui m’appartenais… Que veux-tu ? »

 

Grogna le maître, de manière tout de même posée. Gabriel paru désolé, avant qu’un regard de tristesse ne voile son regard. L’aimait-il ? Je pense que oui … Le jeune homme aux éclats mordorés me paru alors un peu plus humain qu’à ce que j’avais pu voir. Avait-il un cœur ? Malgré l’impossibilité biologique que ce genre de créature ait un cœur, je pensais à présent le contraire. Gabriel ressemblait à l’un des favoris du maître, n’attendant en rien à perdre sa place. Un frison me parcouru l’échine, et je ressentis tout à coup la peine et la douleur de ce dernier, me plongeant dans son regard à présent reflétant une colère, qui m’étais assignée. Il ne fallait pas que m’y approche.

 

« Laisse-nous, Gabriel… »

 

Murmura Nathaniel, en plongeant ses yeux dans les miens, me faisant rougir. Conscient de ce qu’il se passait réellement, je desserrai l’emprise des bras frêles de mon maître, avant de  partir me cacher sous la pile d’essuie mousse. Je restais alors là, tremblant, mon maître étant alors sortit, fatigué, et l’envie coupée par l’arrivée du jeune homme. Inconsciemment, il me rassurait à avoir agi comme cela, pris par la jalousie.

 

Paku rentra alors dans la salle d’eau, et m’appela. Il avait reçu ordre de m’habiller, de manière à ce que je l’attende, mon maître, d’après ses mots, dans l’alcôve du théâtre des plaisirs, à deux rues d’ici. Qu’étais-je à vrai dire ? Un morceau de viande ? Ou une prostituée ? Pourtant, laisser dire qu’il y aurait rapports physiques ne me laissait pas indifférent. Mes joues s’empourpraient, et mon cœur battait plus vite… Et l’image de ses deux opales rouges, hantait ma pensée. Que se passait-il ? Paku m’avait rapidement proposé une chemise, que j’avais vulgairement acceptée, sous son irritation. C’était vrai … Maintes et maintes fois, il m’avait ordonné de me tenir droit, de parler poliment et d’avoir du goût. Ce qui me fit sourire à chacun des ordres.

 

« Le maître aime les choses biens faites »

 

Avait-il répondu alors, à chaque fois que je lui en demandais la raison. Cette fois ci, je fis un peu plus attention, et je pu voir qu’un sourire tendre se glissait sur les lèvres de mon serviteur, qui me tendait ma chemise. Celle-ci se distinguait des autres par sa couleur, noir. Je m’enfilait rapidement, et remarquait avec aisance qu’elle mettait en valeur mon teint pale, et la noirceur de mes cheveux. Au bout de quelques secondes, ou Pabu m’accorda ses égards, il fut convenu que ce serait cette tenue que je porterais alors. Il arrivait quelques fois ou Pabu et moi discutions, la plupart du temps de mon maître, ou de moi, et cette fois ci, fut l’une d’elle. Pabu m’avait charrié car j’avais résisté plus que les autres, face à une telle prestance, celle de maître. Cela faisait, d’après ses mots, quelques mois qu’il s’intéressait à mon cas, me suivant dans la rue et notant mes faits et gestes. Le sentiment que j’avais eu, deux semaines plus tôt, me firent comprendre que ce que j’avais vécu, n’avais pas été une crise de paranoïa intense, du à la mort de mon frère. Tant d’égards me firent rougir, en pensant que même William ne m’avait pas accordé autant d’importance… Étais-je précieux ?

 

« Comment est-ce possible de se laisser mordre ? »

 

Posais je à Paku, qui devant cette question de fronça pas les sourcils, comme à son habitude. Il s’approcha alors de moi, décidant de me coiffer les cheveux, en répondant, je l’espérais bien à ma question.

 

« Les yeux… Et … Il y a un lien …»

 

Je haussais la tête, comme soudain plus intéressé par les paroles du si adorable serveur. Je murmurai alors une demande de précisions, essayant d’en découvrir plus.

 

« Tu t’es fais mordre… Bien avant … C’est un lien qui se crée entre la personne mordue et celle qui la mord… Le premier qui te mort a un pouvoir absolu sur toi. Il contrôle tes désirs, et c’est le seul qui peut calmer tes envies…»

 

Je fronçai les sourcils en avouant que c’était bien la première fois que je m’étais fait mordre, avant que Gabriel ne nous surprenne. Il me lança un regard douloureux, tandis que je lui tournais les dos, et repartait m’habiller. Son regard me déchaînait, et j’avais envie de tout laisser tomber. J’en avais marre, marre de ma sentir obligé de rester ici, car j’avais soi-disant été acheté… Mais peut-être … Etait-ce le seul endroit qui me restait encore à présent ? Ma mère ne s’occupait pas de moi, préférant reporter son attention sur William… Je me rendis compte que je n’étais rien, personne aux yeux du monde, que j’aurais pu crever sur l’heure que cela ne faisait ni chaud ni froid, à personne… Je me contentais alors d’hocher la tête bêtement, avant de me résoudre à vivre ici.

 

Sans attendre, je montai, décidé, vers le haut de la tour, m’engouffrant dans la salle des théâtres des plaisirs, puis dans l’alcôve que l’on avait réservée pour la nuit. Je m’allongeai doucement sur le lit, toujours dans le noir. Les épais rideaux de la salle me donnaient une impression d’intimité que j’appréciais énormément. Une ombre survint alors, je sentis un léger vent, et j’aperçu les draps en mousse rouges écarlates bouger. Il était là. Je tremblais alors, imaginant de manière tendre qu’elle serait la nature de notre rapport… J’en rougis presque, avant que l’une main ne se pose sur mon épaule, et ne caresse la courbure de mon dos. Il ne disait mot, et pourtant je sentais son envie et son désir. Qui était à présent le même que le mien. Doucement, je m’approchais, distinguant que les formes de son corps, que je devinais délicieuses sous les vêtements. Je passai ma langue sur mes lèvres, les humidifiant doucement, avant de les poser sur les siennes. Le baiser était doux, et tendre, presque maternel pour un acte qui ne l’était pas. J’avais envie de lui … De ses beaux verts me regardant… Amoureusement, il posa sa bouche sur ma joue, et la lécha, me faisant gémir doucement. Je m’activais à passer mes mains sous sa chemise, prenant un malin plaisir à faire durer le temps ou je déboutonnais son vêtement. C’est un râle frustré qui me rappela à l’ordre, et brusquement, je tirai les pans violement, faisant craquer l’entièreté des boutons. J’étais un peu plus sauvage, et il semblait fortement apprécier, à en détailler par la nature de la bosse qui grossissait sous mon postérieur. Je gémis alors, quand il commença à mimer l’acte, partageant caresses et vas et viens tendres, tandis que je me déchaînais sous son cou. Zone que j’appréciais particulièrement, et où je pouvais planter les dents. Quand il commença à gémir, le désir me parut tellement intense que mes yeux se fermèrent, et l’envie fut énorme que j’en souffris presque. Je suçais sa peau sucrée, mordillant sans cesse, sous le désir qui me ravageait. Tant et si bien qu’après seulement quelques secondes, je me cambrai fortement, mes muscles se tendirent, et je jouis amoureusement en criant son prénom.

 

« Gabriel… »

 

Murmurais je, tandis qu’après avoir retrouvé mes esprits, j’en remarquais l’identité du prénom que j’avais crié. Gabriel ? Que m’était il arrivé ? Je me demandais bien. Pourtant, mon beau partenaire n’avait dit mot, et je m’en demandais bien pourquoi … Etait il fâché ? Je murmurais alors un pardon, entre mes deux fines lèvres, avant d’attirer la couverture à moi, et de m’y glisser à l’intérieur, en pleurant doucement. L’homme à mes côtés, se colla contre moi, et se serra contre mon corps, embrassant mon crâne et me caressant comme …

 

Gabriel ? D’un coup, je me relevai, et j’allumai la lumière, avant de voir le visage déformé par un rictus un peu douloureux et un visage rieur du jeune homme. Ce n’était pas Nathaniel…  Et le jeune homme se moquait à présent de moi. Mes larmes ne signifiaient rien, et je me trouvais à présent ridicule. Avait-il voulu se venger ? Empêcher que moi et Nathaniel ne couchions ensemble ?

 

« Non… »

 

Pleurais-je alors. Je comprenais tellement bien, que ma peine au cœur ne fut plus vraiment de raison. Je regardais une dernière fois le visage moqueur de cet étranger, avant de m’enfuir en courant, et de me jeter dans les premiers bras qui arrivèrent à ma portée. Ceux de Nathaniel.

 

Mon corps se crispa sur le sien, et violement, il m’attira contre lui, et nous nous embrassions à pleine bouche, partageant le sang de Gabriel. Mon cœur battait fort, et malgré mon cerveau qui ne disait de ne rien faire pour ne pas m’aventurer plus loin, mon corps lui, suivait le rythme, et j’en fermais presque les yeux, tellement c’était douloureux. Quand finalement je réalisais complètement la situation, j’essayais tant bien que mal de me défaire de mon emprise, n’étant plus sûr de mon engagement.

 

« Arrête… »

 

Murmurai-je alors, retirant mon corps de son emprise.

 

« Laisse-moi. J’ai attendu tellement longtemps… Quand Gabriel me racontait tout ce que tu faisais, tout ce que tu étais, avant cette vie. Je suis moi aussi tombé amoureux de toi… De ton corps… Ca fait longtemps tu sais… »

 

Avoua-t-il, à mon moi complètement déboussolé… J’en perdis mes moyens, et quand il me gifla pour me donner raison, je ne pu retenir mes cris. J’avais mal. Il m’emprisonnait les poignets, et ce qui était au départ une relation consentante, était maintenant plus un acte forcé qu’autre chose.  Je me débattais vainement, sous la force de ses muscles. Je pleurais comme fontaine devant l’idiotie dont je faisais part. Que m’avait il pris de rejeter Gabriel alors que…

 

« C’est pour lui que mon cœur bat… »

 

Murmurai-je alors, entre mes sanglots, en me rendant compte de ce que je venais de dire. Mon cœur battait pour Gabriel, seulement lui. Lui qui à l’allure si détaché ne donne pas envie de s’intéresser, et pourtant… Depuis qu’il m’avait mordu, mon cœur s’était chauffé dès son arrivé. Peut-être avais-je cru, à ce moment là, que c’était un début de maladie… Qui sait ?

 

Quand il me pénétra d’un doigt, je hurlai de douleur, et mes larmes naquirent comme jamais. Je me débattais comme un fou en hurlant son prénom. Gabriel, Gabriel … Mon cœur s’affolait, et mes yeux se fermaient, sous la violence de la torture. Il avait l’air d’apprécier fortement… J’avais envie de vomir, et mon cœur ne battait plus. Après tout c’était ma faute, je l’avais bien cherché, et j’en subirais les conséquences. Ma bouche se ferma, et je ne lâchai à présent plus aucun bruit, ni murmure. Mordant sur ma chique le temps qu’il finisse ce qu’il désirait faire à tout prix… Mon cœur lui, battait fort. Il hurlait après Gabriel, afin que celui-ci débarque et empêche cet acte horrible. Nathaniel me pénétra ensuite, et seules les larmes coulaient sur mon visage. Je n’en éprouvais plus la force de faire quoi que ce soit.

 

A l’extérieur, la musique d’ascenseur s’installa, avant qu’un bruit de cassure ne fasse écho. Je fermais les yeux, et ne compris que quand je les rouvris, quelques minutes plus tard. Nathaniel n’était plus en moi, mais je ressentais toujours cette vive douleur qui me prenait les reins. Un visage de penchait au dessus du mien, et buvait mes larmes, léchant mes joues et partageant ma peine. Deux bras m’entourèrent, et me serrèrent fort contre lui. Il ne me fallut qu’une seconde pour reconnaître le parfum frais de mon bel ange Gabriel. Je me serrai également contre lui, avec toute la force qu’il me restait, avant de sombrer dans l’inconscience. Je ne pouvais pas partir… Pas maintenant. J’entrouvris les yeux, voyant Gabriel se fondre en moi les larmes aux yeux.

 

« Je t’aime… »

 

« Je t’ai toujours aimé… Depuis que je t’ai mordu … il y a quinze ans, tu étais jeune garçon, un jour d'été… »

 

Mes larmes ne s’arrêtèrent de couler. Je comprenais, tout. La nature de ces cauchemars, et le désir que j’avais pour lui… Ses mots me touchèrent au plus profond, et je n’eus plus qu’une solution. Je tendis mon visage sous son cou, à la base de la gorge, qu’il m’offrait sans complexe, en dernier recours. J’enfonçais alors mes dents dans sa peau tendre, avant que mon corps ne se révulse, et n’avale tout ce qui s’offrait à lui.  Je suçais voracement cette peau pâle qui s’offrait à moi, puis fermait les yeux, m’endormant doucement, mon corps contre le sien, et le corps régénéré.

 

 

Deux bras m’enlacèrent tendrement, et quelques mots me furent chuchotés au creux de l’oreille.

 

« Je t’aime…

 

Pour l’éternité… »

Par Yasmine - Publié dans : Je t'aime, Pour l'éternité - One Shot
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 18 mars 2 18 /03 /Mars 18:47

Ichigo Ichie

 

 

Je fixais la pleine lune. J’ignorais pourquoi elle me fascinait tant. Peut être était-ce pour son côté un peu mystique lié à des transformations au fil des siècles. Peut-être aussi espérais-je en subir une… Les gens me trouvaient bizarre… Etrange… Un peu à part… Même ceux qui me connaissaient n’en démordaient pas. Je ne voyait pas pourquoi. Le fait de ne pas être un mouton me donnait il le droit à un tel écart ? Le maladroit… Le caractériel… Le féministe… ou encore tout un tas de conneries que je ne pouvais plus me résoudre à supporter, mais encore contre lesquelles je n’objectais rien… peut être par bienséance, ou peut être par dépit. Avec ce que j’avais vécu, je me contentais de peu ; une parole gentille, une attention sans besoin de retour… A vrai dire, c’était léger et peu consistant, mais c’était mieux que d’être frappé ou humilié. J’en gardais bien assez de marques cachées.    

 

Les simples plaisirs de la vie, comme être allongé, là, dans l’herbe froide de la nuit, me comblait. Je fixais l’obscurité céleste, comme si je voulais qu’elle m’emmène loin de cette triste vie monotone, qui me rendait peu à peu aveugle au bonheur. Ne disait on pas qu’on avait qu’une seule vie ? La mienne m’échappait, comme l’eau dans les mains d’un enfant qui ne savait comment la retenir. Je me sentais tellement seul, comme si j’étais né pour vivre sans que personne ne s’attache vraiment à moi. Pourtant, j’avais quelqu’un mais il ne comblait pas ce vide intense. J’ignorais ce qui clochait vraiment. Peut-être son égoïsme grandissant, ou les exigences de dominateur prétentieux, se donnant un air impétueux dès que quelqu’un croisait mon chemin. Peut être cette manière de ne pas me laisser de répit en reproches, et d’être excessivement franc, à me blesser avec le sourire…

 

Je m’étais échappé de cet univers puant l’alcool et la fumée, leur laissant mon appartement. Ils s’étaient d’ailleurs bien gardés de prêter attention à ma sortie, trop absorbé par leur jeu irritable… Je voulais rester loin d’eux, et loin de tout ce qui me faisait mal. Cette herbe était tellement agréable au contact de ma peau. Le vent se levait. Une heure… deux heures… je me redressais un instant, le visage rêveur, une large mèche, me cachant l’œil droit, et fermais les yeux. Juste le frémissement des feuilles au dessus de ma tête. Pas d’autres bruits. Pourtant une forte odeur d’orage flottait dans l’air. J’aimais ce parfum, tout comme je me délectais de la pluie, et de son son berceur. La lune commença à me cacher lentement son visage. Les nuages s’approchaient. Je devais rentrer. Je soupirais en me levant.

 

Vêtu d’un jean noir délavé, et d’un long pull moulant bleu, dont le large col me tombait sur une épaule, je m’entourais de mes bras, les yeux pensifs, et remontais le talus ou je m’étais confortablement allongé.  Tout ceux que je fréquentais trouvaient ma vie exceptionnelle de part le fait que j’avais vécu un nombre incalculable de choses, mais ils devaient avoir un sacré problème visuel, parce que du haut de mon mètre soixante cinq, je ne voyais pas ce qu’elle avait de si grand que ça. Devais je l’échanger ? Pour que tous mes efforts eussent étés vains ? Hors de question. Mon obstination aurait bien raison de la vie.

 

Je sentis brusquement une goutte, puis deux, et le déluge s’abattit, bien entendu sur ma pomme ! Je levais les yeux au ciel, tout en marchant. Tant à être mouillé, autant l’être pour de bon, et que mon visage, crispé de contrariétés, en profite. Encore un bon kilomètre. Mais je commençais à avoir froid, avec toute cette eau … je frissonnais. J’allais tomber malade. Je n’étais pas sur qu’on s’occupe de moi, même si je l’étais méchamment… Mes cheveux tombaient sur mon visage, ils me collaient à la peau… Je crois que je ne ressemblais plus à rien. Je continuais de poser un pied devant l’autre, j’éternuais trois fois, et l’empressement que je mettais dans mes pas, m’envoya tout droit percuter quelqu’un de plein fouet. Le choc me fit perdre l’équilibre, mais une main de rattrapa solidement par le bras.

 

J’avais fermé les yeux, en prévision de ma chute, comme habitué à toujours tomber, et en rouvris un sur ma victime. Je restais scié, je me redressais, interdit, face à un jeune asiatique, brun aux cheveux mi longs, dont certaines mèches lui tombaient agréablement sur le visage.

 

-         Ca va aller ? Me demanda t’il avec une voix autant surprise qu’inquiète.

 

Heu … Est-ce que ça va aller ? J’en sais rien. Physiquement, je crois que oui, mais mentalement, je venais de me faire électrocuter les neurones. Ma mère m’avait toujours critiqué pour mon penchant envers les étrangers. Qu’est ce que ça pouvait lui faire après tout … Il me fixait des yeux emplit de douceur. Plus vieux que moi ? On dirais bien aussi. Je n’arrivais pas à décrocher mes yeux des siens, et quand je réussis, ce fut pour observer son allure. Un grand pull, un jeans, converses… Un étudiant ? La pluie continuait de tomber. J’avais vraiment froid à présent. Je baissais les yeux en m’entourant de mes bras, rougissant légèrement avec un pardon timide. Je me sentais toujours gêné en bousculant quelqu’un par inadvertance, qui plus est lorsqu’il s’agissait d’un beau jeune homme, au charme un peu déroutant. Dans ma gêne, je sursautais lorsqu’un éclair,  jaillit accompagné d’un tonnerre extrêmement puissant. Il était sur nous. Je fixais toujours le sol, et je sentais ce corps inconnu s’approcher lentement, jusqu’à ce que son parapluie me protège. En plus, j’avais remarqué que je ne reconnaissais pas les alentours. Je m’étais perdu… Bon ben, j’étais bon pour une pneumonie… Ce corps était seulement à dix centimètres de moi, et j’avais sa gorge à hauteur de mes yeux… Une gorge blanche, peut-être vierge, et plutôt excitante… HEIN !!! Ca va pas ! Pourquoi pensais-je à ça ? Ce jeune homme avait été adorablement protecteur avec moi, et je pensais à lui embrasser le cou ? Un peu de tenue tout de même ! Allons ! Oui, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Il était gentil et charmant, bien que je ne connaisse pas son nom. Je ne voulais pas le savoir, non … Je… L’anonymat m’excitait ce soir. Je sentis un doigt se poser sous mon menton et me relever le visage.

 

-         Tu as l’air d’être gelé, tu veux que je te raccompagne chez toi ?

 

Je fis une moue timide en rabaissant les yeux, m’échappant de son doigt.

 

-         Je ne sais même pas où je suis. Je crois qu’en rêvassant, je me suis perdu.

 

Je ne le vis pas, mais il sourit.

 

-         Ce n’est pas grand-chose, mais j’ai une grande chambre non loin d’ici. Si un parfait inconnu veut être au sec et se changer pour ne pas tomber malade, je peux te proposer l’hospitalité… en tout bien, tout honneur, ça va de soi…

 

Je relevais les yeux alors qu’il me proposait son bras. Après tout, qu’est ce que je risquais ? j’avais déjà vécu le pire, et ce type ne me semblait pas un danger potentiel. Je glissais ma main à l’intérieur de son coude et le suivit, callant mes mains dans les siennes. Le tonnerre grondait. Avoir un parapluie par un temps pareil n’était pas malin, mais nous finîmes par arriver. Il glissa la clef dans la serrure et poussa la porte du pied. Il faisait noir, et ça le resterait visiblement. La lumière avait sauté. Il échappa un « merde » délicat mais justifié, et ferma le parapluie. Il me le laissa en me disant, alors que je le voyais disparaître dans la nuit.

 

-         ­Reste là, attend…

 

Alors j’attendis. Je vis ensuite un briquet s’allumer, et un, deux, trois, quatre … flammes de bougies naître, redonnant petit à petit toute la chaleur à la pénombre froide de la pièce. Je me risquais un pas dedans, hanté par son visage penché sur la lumière tamisée des petits feux. Il se redressa… Ouf, un bon mètre quatre vingt ma foi… et se dirigea vers moi… pour refermer la porte avant de s’introduire dans une pièce voisine pour en ressortir avec de grandes serviettes éponge. Il me tendit le tout, et me dit en ôtant son grand pull.

 

-         Mets toi à l’aise. Fais comme chez toi. C’est pas grand mais y’a de la place pour deux ! Quand aux affaires de rechanges ce seront les miennes. Elles te seront peut être un peu grandes, mais ça t’évitera de tomber malade…

 

Pourquoi si prévoyant et gentil avec moi. Il ne me connaissait même pas ! Il m’ouvrait là, l’espace  de son seul univers sans se méfier. Moi, je savais que je n’étais pas mauvais, mais lui. Il sortit un pantalon et une chemise d’une grande armoire, et les posa à côté sur un grand lit deux places.

 

-         Je ne veux surtout pas te déranger… Ce n’est pas correct de ma part de m’introduire comme ça chez toi… Je suis désolé… 

 

Le jeune homme me sourit, et s’approcha de moi, avant de m’ôter une des serviettes des mains. Il me l’écrasa doucement sur la tête, et commença à frictionner mes cheveux trempés.

 

-         Arrête de dire des bêtises tu veux… Tu ne me déranges pas… Et puis je n’allais pas te laisser dehors pour voir ton nom dans la rubrique nécrologique demain, même si je ne connais pas ton nom et que je n’achète pas le journal.

 

Je relevais les yeux, et lui sourit timidement. Mon nom. Si je lui disais, tout cet instant perdrait un peu de son tintement de mystère. Il venait de le tourner le dos, pour ôter ses chaussures des  ses pieds, qu’il envoya d’un coup avec nonchalance vers le fond de la pièce. Je commençais à me sécher les yeux, et comme à chaque fois que je le faisais, je finissais sec avec mes mèches de cheveux ébouriffées. Je délaissais mes chaussures, et les retirais en même temps que mes socquettes. La lumière des bougies donnait une ambiance tellement romantique. Pourquoi est ce que mon estomac me gênait ? Je me sentais bizarre. Ce garçon me faisait… Ah ! Je relevais les yeux et le vis ôter son tee-shirt. Torse nu. Il venait de se mettre torse nu ! Il était pieds nus et … oh malheur… ne regarde pas… Garde tes yeux dans ta poche… Il alluma d’autres bougies, ce qui donna à la pièce un air joliment éclairé.

 

-         Euh… Tu peux te retourner … S’il te plait…, demandais je un peu confus.

 

Il sourit et s’exécuta, s’occupant à autre chose… Je glissais une de mes mains sous mon pull, et l’ôtais difficilement. Il collait à ma peau. Je le jetais finalement sur mes chaussures et commençais à me sécher délicatement le ventre, les épaules et la gorge. Une fois pratiquement sec, j’attrapais lentement la belle chemise à manches longues, et la passais avec douceur. Je sentis le tissu délicat frotter délicatement la courbure de mes reins, et j’ôtais mon jeans, qui commençait à m’irriter la peau. Je finis assis sur le lit, en tailleur, vêtu de cet accoutrement trop grand, mes manches tombant maladroitement sur mes mains, quand même vêtu d’un boxer, noir, dont les côté étaient serrés par deux fins lacets de satin violet. On aurait dit un petit garçon, essayant de se dépatouiller avec le vêtement de son grand frère. J’avais les jambes à l’air, mais après tout, j’avais toujours cru que tout le monde avait déjà vu des jambes de garçons, même si mes jambes à moi, par leurs pâleurs et leur finesse, ressemblaient à ceux d’une fille.

 

Je me séchais doucement les pieds, et le vit se retourner.

 

-         Alors tu as… Fini…

 

Il reste là, immobile, à me fixer. Je me plongeai dans son regard et rougit. Je baissais les yeux, essayant de contrôler les battements de mon cœur. Doucement. Il s’approcha alors que je voulais me persuader du contraire, et se mit à genoux devant moi, au pied du lit. Il ôta ma main de ma cheville et me demanda d’un air perplexe.

 

-         Tu t’es fait mal… fais voir…

 

En effet, je m’étais égratigné la cheville. Mes chaussures étaient neuves, il me fallait donc le temps de les faire. Je lui souris, embêté, et bloquait à nouveau, sur ses yeux, ses mains bouillantes sur ma cheville froide. C’était impossible de… Il mit sa main sur ma joue et constata perplexe :

 

-         T’es complètement glacé …

 

Je… Je ne pouvais pas résister. Il était tellement beau, bienveillant et ses yeux… Mon dieu… Je me penchais légèrement sur mes jambes croisées, et tombais sur ses lèvres brûlantes… les siennes… Je l’embrassais… Je sentais mes muscles tressaillirent de plaisir. Je me décollais le souffle tremblant, n’ouvrant même pas les yeux, et sentis sa main me tirait vers lui, pour nous coller de nouveau l’un à l’autre.

 

Sa bouche était si douce, si … Je ne voulais pas décrocher de lui. Je jetais la serviette sur le côté du lit et passai mon bras autour de son cou, l’autre main se posant avec contraste sur sa gorge. Je sentis ses mains vibrer sur ma cheville et mon visage. Etait ce la première fois qu’il embrassait un garçon ? Cela rendait inconsciemment les choses plus excitantes encore. Je repris alors mes esprits, bien que mes hormones restaient en ébullition, et je me détachais légèrement de lui, timidement honteux de cet acte provocateur.

 

-         ­Pardon, je … je suis désolé…

 

Il me regarda un instant, le visage incompréhensif. Je me mordis la lèvre, tendant mes bras entre mes jambes croisées, comme une gamine gênée… en lui lançant un regard plein de supplication.

 

Il sourit tendrement, et avec un « chut » presque autoritaire et désirable, il se releva légèrement et m’embrassa de nouveau, avec ardeur, en posant ses mains de chaque côtés de mes hanches, sur le lit, m’obligeant à tendre le cou vers le haut. Je fus surpris d’une telle tentative, mais me laissais faire, comme inconsciemment, attiré par ce bel individu. Je sentis ma main trembler, alors qu’il s’avançait lentement au dessus de moi, m’obligeant peu à peu à m’allonger. Mais qu’est ce que j’étais en train de faire ? Je ne savais pas qui il était… Pourtant il m’inspirait confiance. La chemise tomba sur mon épaule droite, dévoilant le haut de mon torse. Je rougissais à la fois du baiser et de l’effet indécemment érotique qu’il générait en moi. J’avais l’impression d’être impuissant, d’être à sa merci, ou peut-être avais je envie de l’être. Envie de m’abandonner dans les bras de cet inconnu, qui semblait aussi troublé que moi, comme si nous ne pouvions pas nous retenir, même si notre conscience nous demandait de rester sage… Mon souffle vibrait sensuellement, et je me sentais comme transporté ailleurs, là ou tout était permis.

 

Je me trouvais allongé de tout mon long sur ce lit immense, avec un parfait inconnu, à la peau mat, aux yeux terriblement séduisants, tout autant que son corps, dont je sentais la chaleur avant même qu’il ne me touche. Mes jambes froides à l’air, se séparèrent lentement pour laisser passer sa cuisse, et son ventre se posa sur le mien, son torse légèrement appuyé sur le mien. Mes mains se perdaient dans ces manches blanches, et je finis par les poser sur son torse imberbe bouillant. Mon dieu, ce type était d’un sexy déroutant, et même difficilement contrôlable. Plusieurs longues minutes s’écoulèrent avant que je n’ose faire avancer les choses. Je me séparais de lui un court instant, et commençais a passer lentement mes lèvres sur les siennes, puis ma langue, le testant, le tentant, mes mains s’égarant sur son torse, puis sur son dos.

 

Je lui mordis légèrement la lèvre inférieure, et me retirais en lui laissant un petit regard doux et provocateur, espérant qu’il lance les hostilités sensuelles. Je semblais plus entreprenant que lui. Timidité, ou manque d’expérience… ? Je lui pris le visage, son menton entre mon pouce et mon index, le repoussant légèrement vers l’arrière, du bout du doigt sur son torse. Pas un mot. Juste le son du vent dehors, du tonnerre et de nos souffles égarés. J’inversais les rôles. Je le fis permuter en arrière, le laissant se retenir sur ses coudes. Il était à présent à l’envers sur le lit… Il me fixai. Je me penchais vers lui, plaçant l’une de mes jambes entre les siennes, dévoilant un peu mon torse pâle, par-dessus l’échancrure de col, mal boutonné de ma chemise. Je vis ses yeux plonger, et je lui relevais le visage pour glisser lentement et délicatement ma langue sur la sienne, commençant à jouer sensuellement avec ; sa chaleur me traversait le cœur et le corps, et ce corps si atypique commençait à réveiller ma libido, et je commençais à me sentir hors de connexion de toute raison, qui aurait été logique d’écouter. Je glissais ma langue baladeuse et réchauffée sur sa gorge que je tenais de l’autre main, comme si j’avais envie de le posséder. Ma cuise se déplaçait sur le côté de ses reins, frôlant adroitement son entrejambe. Je crois que je l’excitais… Du moins son corps s’excitait seul mais vu son engouement corporel, son esprit devait suivre. Du moins je l’espérais. Moi, en tout cas, j’étais déjà conquis. Je lui mordis sensiblement le lobe de l’oreille, puis le cou, frôlant de la langue sa pomme d’Adam. Il brûlait sur mes doigts. Sa peau dégageait une odeur qui ne cessait d’augmenter mon excitation. J’essayais de me retenir. Je m’allongeais sur lui, l’obligeant à faire céder ses coudes, commençant à descendre avec avidité, ma langue sur le haut de son corps nu. A cheval sur lui, j’embrassais l’un de ses tétons traduisant son excitation autant que la mienne. Ma respiration se faisait courte, et je l’entendais légèrement gémir. Il se laissait faire. Il semblait aimer, alors je ne devais pas m’arrêter. Mes doigts s’égarèrent sur son entrejambe, pour y imposer une légère pression, qui le transi, tandis que je continuais à descendre… plus bas… encore plus bas… passant sur la courbe de ses abdos… Je sentis ses mains chaudes de plaisir se poser sur mes cuisses encore froides, et remonter sur mes fesses pour les caresser avec douceur, même si j’en sentais la puissance… J’avais envie qu’il soit fougueux… Qu’il me domine raisonnablement… Je sentis les boutons de ma chemise sauter un à un, et des doigts habiles et ardents passer de mes fesses, à ma taille fine, puis à mon torse. Il venait de s’asseoir, et me tenant contre lui, il entrouvrît les yeux et m’embrassa langoureusement le cou, lui la gorge laissant traîner sa main délicate jusqu'à l’un de mes tétons, qu’il caressa légèrement, me faisant expirer fortement, mes yeux se fermant de plaisir. Sa langue glissa jusqu’à celui-ci, qu’il lécha délicatement, me serrant cambré, contre lui. Ma chemise glissa légèrement et rapidement le long de mes bras, et mes doigts se faufiler dans ses cheveux bruns, se refermant légèrement sur le dessus. Je ne devais pas tirer. Je ne devais pas tirer. Je lui griffais l’épaule inconsciemment, et me laissais gémir avec une touche de féminité, les lèvres entrouvertes. Je n’en pouvais plus. Je le rallongeais presque de force, retombant sur mes bras tendus, le regard brûlant de plaisir, et me penchais pour lui lécher le ventre descendant avidement vers sa virilité, qui semblait vouloir qu’on s’occupe d’elle. Je le déboutonnais, et d’un geste adroit, alors qu’il se soulevait, je lui baissais ses vêtements, pour finir par les chasser du pied. Lorsque l’on a acquis une expérience et une souplesse suffisante, on apprend à se servir de tout son corps. Je me penchais de nouveau saisissant son membre dur et désirable entre mes mains, et commençais à le lécher doucement, avant de l’avaler sensuellement, en espérant qu’il perde tous ses moyens. Il gémit, et je vis ses mains s’agripper au drap du lit, mais il restait sur ses coudes à me regarder. Peut être était ce plus excitant, je n’en savais rien, mais moi, j’étais ailleurs.

 

Brusquement, en une longue seconde ou je ne maîtrisais rien, il prit le dessus, je tombais à la renverse, supportant tout le poids de mon corps et du sien. Je le sentis descendre, avide de câlin, fougueux comme à mon désir, et je m’abandonnais. Tout alla très vite. Je sentis sa langue ravager à nouveau mon cou, alors que ses doigts commençaient à venir me caresser l’entrejambe, avec ardeur et érotisme… Mon dieu, il me faisait chavirer. Je saisis sa main aventureuse dans la mienne, et le poussait, jusqu’a ce qu’il concède à commencer des va et viens tendre et fougueux. Ma main se serra sur sa peau, tandis que je me tordais de plaisir. Après un quart d’heure de délice, ou nous nous caressions mutuellement, me préparant à ce qui allait se passer, je remontais délicatement ma cuisse sur son flanc, et dirigeant sa virilité vers l’entrée de mon Eden contractée d’envie. Une fois sur place, je serrais ma jambe autour de lui, l’embrassant toujours tendrement, et le sentit pénétrer lentement à l’intérieur de mon corps. A cet instant, autant l’un que l’autre, nous séparâmes pour gémir, lui se serrant sauvagement contre moi.

 

Mon dieu, qu’il était bon… De sentir un tel corps au dessus de moi… J’avais envie d’aller jusqu’au bout avec lui… D’atteindre l’orgasme… et de lui donner encore et encore envie de moi…

Il était tendre… Très tendre… J’aimais ce qu’il me fait. Ce que nous faisions. J’aimais ces coups de reins légèrement retenus puis un peu plus secs. J’aimais me laisser aller, nous entendre gémir à l’unisson, alors que nos corps se frottaient l’un contre l’autre… Ses mouvements s’accélèrent, et je sentis que j’allais bientôt venir. Sa main, qui tantôt timide, n’osait rien faire, se frayait à présent un chemin jusqu'à mon sexe et entama un va et viens en rythme. Je sentais mon corps trembler, ma tête partir vers l’arrière, et mon corps s’arqua seul, s’accordant avec celui de mon amant.

Je criais, lui gémissait. Sa langue me caressa le cou, ses bras m’emprisonnaient la taille. Ses gémissements s’étouffèrent, et les miens s’amplifiaient. Il jouit en moi tandis que sa main accélérait pour que je le rejoigne. Mon corps se cambra, mes yeux se fermèrent seuls, épris par le plaisir qu’il m’offrait, des vagues de plaisir m’envahirent, tandis que je laissais l’orgasme m’emporter… M’emporter loin dans les bras du jeune inconnu dont j’étais à présent épris

 

Nous nous écrasions l’un contre l’autre… Tendrement, il m’attrapa la taille, et nous nous collions alors sauvagement l’un à l’autre, échangeant baisers et caresses tendres, comme si nous nous étions toujours connus, comme si nous étions fait l’un pour l’autre…

 

 

 

Par Sora-chan - Publié dans : Ichigo Ichie - One Shot
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Jeudi 20 décembre 4 20 /12 /Déc 18:35

Kyaaaaa !!! Bonjour les gens ! Ca faisait longtemps hein ? Qu’est ce que je deviens … ?

 

Mmm… Ben on verra ça demain avec les résultats… Mais sinon je suis toujours méga-hyper contente ! Encore plus de vous retrouver !

 

J’ai changé de tête… D’une longue chevelure (sans grande allure je dois vous l’accorder…) … J’ai fait une frange et un carré effilé… Bon un truc bizarre mais ça me plait !

 

Une petite photo ?

  new-004.jpg

 

Hiiii !!! Je suis allé faire un petit tour sur le blog de fictions d’Inki, et je suis tombée sur quelque chose qui m’a vraiment émue ! C’est pourquoi je vous passe le lien pour que vous alliez vous aussi en profiter ! Par contre… Homophobes s’abstenir…

 megalomanarchyfic.over-blog.com/categorie-10249172.html



C’est en anglais sous-titré espagnol, mais c’est simple à comprendre.

 

C’estttt beauuuuu l’amuuuuuuuuuuuur ^^

 

N’hésitez pas à aller lire quelques unes de ses fics elles sont vraiment géniales ! Ca me remonte le moral à moi !

Bon ... Bisu les gens !

Le ciel est noir et je m'sens bien !

A la revoyure !

 

 

Par Sora-chan - Publié dans : Petits potins
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 21 novembre 3 21 /11 /Nov 16:03

Hello sweet Girls !

 

Il faisait nuit noire hier quand j’ai pris le temps de penser. Simplement Penser. Pas réfléchir. J’ai laissé mes pensées parcourir l’immensité du monde, et je me suis sentie bien. Je me suis endormie et réveillée en paix. Essayez ça vaut la peine !

 

 

Je viens de visionner ‘A Millionaire’s First Love’ et mes larmes coulent d’elles même. Un merveilleux film d’amour (Il m’énerve ces Coréens avec leurs Mélodrame !) Comme si ‘My Sassy Girl’ n’avait pas été suffisant, ils en remettent une couche avec ce chef-d’œuvre.

 

 

Kang Jae-Kyung est riche, heureux petit fils d’un millionnaire décédé, la vie est belle, et il dépense à tout va… Un jour, il rencontre Eun-whan, au détour d’un hôtel. La prenant au premier abords pour une prostituée, il lui paye une nuit dans un hôtel 5 étoiles.

 

Quelques jours plus tard, lorsque Kang Jae-Kyung atteint la majorité, la ligue testamentaire lui annonce, que toutes les vivres lui sont coupées ! Plus d’argent, Plus de voiture, Plus rien !... Pour tout récupérer, il devra se plier au testament, et retourner sur les bancs de l’école pendant un an. Si les vœux ne sont exaucés, l’argent ira en bienfaisance. D’abord vexé, il doit néanmoins s’y résoudre, et emménage dans sa nouvelle maison (Un taudis avec des grenouilles). Il visite un peu la ville, et étrangement, il s’y retrouve quelques souvenirs… Il retourne à l’école et quelle n’est pas sa surprise de re-rencontrer Eun-whan?

 

A voir absolument !

 

Ma note sur 10 … Mmm… Je dirais 10 … J’ai pas l’habitude de pleurer devant les films, mais celui là… C’est une petite merveille !

 

Genre : Drame (Attention aux âmes sensibles… Celle qui ont un petit cœur comme moi :) )

 

 

Sinon … Vous allez bien aujourd’hui ? Moi oui ! Après une courte période de déprime intensive, Sora revient en force ! Je veux faire exploser mes côtes aux examens de Noël donc je bosse comme une folle. Mis à part la jonglerie entre les Maths, les sciences et les langues… Et bien je prends quand même (!) le temps de vous écrire.

 

J’ai retrouvé mon cd favoris dans un ancien meuble de chambre ! Après avoir pleurer une semaine sur les musiques du « Moulin Rouge » [Non NoN … Pas celle intitulée : « Voulez vous couchez avec moi ? » !] J’écoute celles de la production Bollywood. [Et ouiiii … Sora est dans sa phase sensible…] Bon j’arrête de tergiversez, et je vous laisse en chanson.


www.radioblogclub.com/search/0/canon_de_pachebel


Bye Bye Girls !

See you soon ! 

 

Par Sora-chan - Publié dans : Petits potins
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 14:35

Hello !

 

Encore une belle journée qui s’annonce ! Le vent est frais et me réconforte ! Ca va chez vous ? ^^ J’ai ouvert la fenêtre de ma chambre ce matin et j’ai laissé entrer le vent glacé dans la pièce. C’était agréable. J’espère que cette semaine se déroulera aussi bien qu’aujourd’hui.

 

Les professeurs se fâcheront probablement contre moi, mais avec un ciel si beau… je n’ai vraiment pas envie de me soucier des tests de cette semaine venir.

 

Les examens, c’est pour bientôt … Un petit effort à fournir, mais dès la fin des examens, c’est les vacances de fin d’année. Ce n’est pas comme si quelque chose de spécial m’attendait, mais, d’une façon ou d’une autre, je suis si excitée, ce qui peut paraître étrange.

 

Alors… Une question pour tout le monde…

 

Est-ce que vous savez pourquoi le ciel est bleu ?

 

Ce n’est pas à cause du reflet de la couleur de la mer. La lumière du Soleil se compose de sept couleurs, comme l’arc en ciel.

 

Seule la couleur bleu est absorbée par l’atmosphère, ensuite elle se répand, c’est pour cela que nous voyons du bleu. C’est également pourquoi le ciel est moins sombre quand il y a la lune.

 

N’êtes vous pas heureux que nous ayons une atmosphère ici sur terre ?

 

Alors, pour aujourd’hui, une chanson parfaite pour ce ciel bleu !

 

 http://radioblogclub.com/search/0/yoko_kanno_sora


Bye Girls !



Sora.

 

Par Sora-chan - Publié dans : Petits potins
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 17 novembre 6 17 /11 /Nov 11:19

Hello Girls !

C’est ma première émission … Donc je me présente … Je suis Sora… Mais comme au fil des jours on apprendra à mieux se connaître… Appeler moi Sora-chan directement ! (^_^)

Vous avez vu le ciel aujourd’hui ? Un joli bleu qui nous annonce une belle et fraîche journée d’hivers. Comment est le ciel chez vous ? J’espère qu’il est aussi beau et aussi annonciateur de bonne journée que chez moi !

Je ne sais pas encore ce dont je vais évoquer à travers mes posts mais au fils des jours j’improviserais ^^, pour que vous puissiez me connaître mieux.

Hier, au lycée, il y avait grande distribution de la nouvelle édition du journal ! C’était super ! Un petit dépliant de 5-6 pages qui parlait un peu de tout. Qu’elle fût ma surprise de voir qu’en page central il y avait un article sur l’homosexualité ! Quel paradoxe ! *Rire*

Je me suis délectée de ces quelques lignes avant d’entendre la plupart de mes camarades de classe, rabaisser les homosexuels à un point… Je trouvais cela horrible… Moi-même qui ne suis pas encore… Enfin bon … Petite explication ;

J’aurais bien aimé être un homme… Pour être avec un autre… Bref … La nature est mal faite et je suis née fille. On ne peut rien y changer ! C’est la vie et je suis sûr que plus d’une sont dans le même cas que moi. On forme un véritable fan-club !  ^^

Donc, pour en revenir à notre sujet, il y avait quelques statistiques qui démontraient l’acceptation du mariage, de l’adoption d’enfants pour un couple homosexuel. Et quelle ne fût pas ma surprise d’entendre une amie, me sortir :

Où est ce qu’ils ont trouvé ces statistiques ? Comment on peut autoriser ces gens à adopter des enfants … ? Qu’est ce qu’ils vont donner alors ?

Grrr … Même si je me suis tue, pour garder mon calme et pour ne pas l’assommer, je trouve que c’est vraiment horrible de dire ça. Priverait on un enfant d’amour car l’adoption homosexuelle est interdite ? Je ne pense pas… Mais d’après mademoiselle, l’enfant adopté deviendrait homosexuel également…. Foutaise !

Et comment peut on expliquer qu’un enfant née de deux parents ‘normaux’ (On va dira ça…) se révèle homosexuel … ?

C’est exactement (Mots pour mots !) ce que je lui ai demandé.

Elle m’a répondu :

C’est un trouble psychologique, quelque chose à voir avec le complexe d’oedipe.

GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR… !

Je hais les homophobes ! Et je suis fière de le dire !

L’amour entre deux personnes de même sexe est aussi noble que ceux personnes de sexe différents !

J’ai finit pour aujourd’hui les girls ! J’espère que vous me ferez part de votre avis également ! Après m’être déchaînés sur ces gens sans cervelles, je fais une petite pose pour vous revenir demain avec beaucoup de joie et de bonheur !


Kisu everybody !  °(^v^)°


Sora.

 


Par Sora-chan - Publié dans : Petits potins
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus